Sunerto,
Je m'appelle Loïc pour l'état-civil et ce fut mon prénom de baptême.
J'ai reçu une éducation catholique, j'en ai retenu ce qui à mon sens est commun à toute tradition spirituelle digne de ce nom, et donc le meilleur : chercher à s'élever par l'humilité et la domination de soi-même plutôt que par l'orgueil et la domination d'autrui.
Je m'en suis éloigné parce que je ne suis pas fait pour accepter des assertions et des conseils pour diriger ma vie, qui ne soient pas irréfutablement prouvés et dont je ne puis faire l'expérience. Je ne produis pas la dose de sérotonine suffisante pour faire de moi un croyant...
Cela dit, pour des raisons personnelles (deuil d'un parent alors que j'étais enfant) j'ai, adolescent, à la fois rejeté le Dieu des chrétiens (à quoi bon un Dieu qui fait périr mon père, un papa formidable) et cherché dans l'ésotérisme, des réponses, et autant l'avouer, des consolations.
Ce qui m'a amené à fréquenter des groupes, associations, voire sectes, des plus anodines aux plus redoutables.
Mais ce qui m'a fait claquer la porte à chaque fois, a été que l'on exige de moi de croire plutôt que de savoir, d'évacuer tout doute, toute recherche critique, tout libre arbitre. Et aussi de constater que la bienveillance apparente en phase d'accueil, s'avérait être un tissu d'hypocrisie, de banales querelles d'ego, d'absence d'empathie, la perte d'une convivialité qui n'était que surfaite, bref tout cela en totale contradiction avec la spiritualité affichée. N'avoir que le mot "Jésus", "Bouddha"... à la bouche, tout en débinant copieusement ses "corréligionaires" pour des motifs illogiques et malvenus.
C'est donc seul et grâce à mon attrait pour les genres musicaux folk et metal, et la littérature fantastique, la poésie romantique, que j'ai cherché la "verticalité" spirituelle (sans me départir de l''horizontalité" matérialiste, mais en la complétant) dans les traditions païennes européennes et plus particulièrement celtes, puisque je suis né en France de parents et grands-parents français (plus avant, je ne sais pas, si j'en ai le temps je me lancerai dans la généalogie).
Grâce à une amie membre du G.D.G (Gwenn, marcassin) j'ai rencontré Lugvidion (merci pour son accueil) et depuis près de 2 ans j'ai la grande joie de vivre les rituels au sein de la Clairière du Retour de Lug.
L'engagement qui est demandé aux membres ne me semble en rien excessif, et au contraire a le mérite de proposer des pistes de réflexion et d'échanges sur le sens que peut avoir, la continuation d'un rituel polythéiste voire panthéiste à notre époque et dans le monde où il nous faut vivre.
J'y trouve une saine camaraderie, et jusqu'à présent je n'y ai rien décelé de ce qui m'avait tant déçu chez les cas psychiatriques avec lesquels j'ai perdu du temps... mais gagné une certaine clairvoyance à ce qu'il me semble.
J'ai prononcé mon abjuration, mon anmenacton, ai été admis comme alauda puis comme marcassin.
J'ai opté pour le nom de Brogilos qui signifie bosquet, petit territoire, champ.
Parce qu'il représente une continuité avec mon patronyme d'origine et aussi parce qu'il reflète la vie que j'ai choisi, une vie rurale dans le but d'être un petit producteur en harmonie avec mon milieu. Avec le souci de l'humilité qui demeure et s'affirme l'âge aidant (j'ai passé le demi-siècle).
Présentement, je m'interroge encore sur la voie sacerdotale à suivre : vate, ou barde, ou gutuatre...
Deviendrai-je druide ou non, il est pour moi trop tôt pour le savoir. Cela se fera si cela doit se faire, je ne me mets ni pression ni précipitation. Mieux vaut rester un bon marcassin que devenir un mauvais druide ! Mais bien entendu je ne rejette en rien l'éventualité du druidicat.
Pour information je réside dans l'Ain (territoire allobroge si je ne m'abuse) pas loin de là où est originaire une partie de ma famille (Savoie).
Je termine cette (longue) présentation en vous saluant toutes et tous, frères et soeurs de tradition celte.
Brogilos
Je m'appelle Loïc pour l'état-civil et ce fut mon prénom de baptême.
J'ai reçu une éducation catholique, j'en ai retenu ce qui à mon sens est commun à toute tradition spirituelle digne de ce nom, et donc le meilleur : chercher à s'élever par l'humilité et la domination de soi-même plutôt que par l'orgueil et la domination d'autrui.
Je m'en suis éloigné parce que je ne suis pas fait pour accepter des assertions et des conseils pour diriger ma vie, qui ne soient pas irréfutablement prouvés et dont je ne puis faire l'expérience. Je ne produis pas la dose de sérotonine suffisante pour faire de moi un croyant...
Cela dit, pour des raisons personnelles (deuil d'un parent alors que j'étais enfant) j'ai, adolescent, à la fois rejeté le Dieu des chrétiens (à quoi bon un Dieu qui fait périr mon père, un papa formidable) et cherché dans l'ésotérisme, des réponses, et autant l'avouer, des consolations.
Ce qui m'a amené à fréquenter des groupes, associations, voire sectes, des plus anodines aux plus redoutables.
Mais ce qui m'a fait claquer la porte à chaque fois, a été que l'on exige de moi de croire plutôt que de savoir, d'évacuer tout doute, toute recherche critique, tout libre arbitre. Et aussi de constater que la bienveillance apparente en phase d'accueil, s'avérait être un tissu d'hypocrisie, de banales querelles d'ego, d'absence d'empathie, la perte d'une convivialité qui n'était que surfaite, bref tout cela en totale contradiction avec la spiritualité affichée. N'avoir que le mot "Jésus", "Bouddha"... à la bouche, tout en débinant copieusement ses "corréligionaires" pour des motifs illogiques et malvenus.
C'est donc seul et grâce à mon attrait pour les genres musicaux folk et metal, et la littérature fantastique, la poésie romantique, que j'ai cherché la "verticalité" spirituelle (sans me départir de l''horizontalité" matérialiste, mais en la complétant) dans les traditions païennes européennes et plus particulièrement celtes, puisque je suis né en France de parents et grands-parents français (plus avant, je ne sais pas, si j'en ai le temps je me lancerai dans la généalogie).
Grâce à une amie membre du G.D.G (Gwenn, marcassin) j'ai rencontré Lugvidion (merci pour son accueil) et depuis près de 2 ans j'ai la grande joie de vivre les rituels au sein de la Clairière du Retour de Lug.
L'engagement qui est demandé aux membres ne me semble en rien excessif, et au contraire a le mérite de proposer des pistes de réflexion et d'échanges sur le sens que peut avoir, la continuation d'un rituel polythéiste voire panthéiste à notre époque et dans le monde où il nous faut vivre.
J'y trouve une saine camaraderie, et jusqu'à présent je n'y ai rien décelé de ce qui m'avait tant déçu chez les cas psychiatriques avec lesquels j'ai perdu du temps... mais gagné une certaine clairvoyance à ce qu'il me semble.
J'ai prononcé mon abjuration, mon anmenacton, ai été admis comme alauda puis comme marcassin.
J'ai opté pour le nom de Brogilos qui signifie bosquet, petit territoire, champ.
Parce qu'il représente une continuité avec mon patronyme d'origine et aussi parce qu'il reflète la vie que j'ai choisi, une vie rurale dans le but d'être un petit producteur en harmonie avec mon milieu. Avec le souci de l'humilité qui demeure et s'affirme l'âge aidant (j'ai passé le demi-siècle).
Présentement, je m'interroge encore sur la voie sacerdotale à suivre : vate, ou barde, ou gutuatre...
Deviendrai-je druide ou non, il est pour moi trop tôt pour le savoir. Cela se fera si cela doit se faire, je ne me mets ni pression ni précipitation. Mieux vaut rester un bon marcassin que devenir un mauvais druide ! Mais bien entendu je ne rejette en rien l'éventualité du druidicat.
Pour information je réside dans l'Ain (territoire allobroge si je ne m'abuse) pas loin de là où est originaire une partie de ma famille (Savoie).
Je termine cette (longue) présentation en vous saluant toutes et tous, frères et soeurs de tradition celte.
Brogilos