Groupe Druidique des Gaules

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    Belenertos
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    Message par Belenertos Mar 29 Mar 2016, 23:07

    Trois informations qui j'espère vous intéresseront...

    1/ Sur la chaîne de télévision Arte est passé ce mardi après midi le premier épisode du téléfilm historique : Histoire(s) made in France des hommes de Cro Magnon aux Romains. Il s'agit d'un série de reportages mis bout à bout consacrés à différents sujets assemblés suivant leur ordre chronolique ; Lascaux II, Carnac et Brocéliande, Bibracte et la cuisine gauloise, Arles et la légion Augusta VIII, les salines d'Aigues Mortes, le vin romain, etc. Cette émission (comme ses suivantes consacrées au Moyen Age, etc.) sera certainement reprogrammée en avril... Sinon vous pouvez consulter pendant 7 jours ce reportage sur Arte replay...
    A noter que le reportage sur la forêt de Brocéliande donne à plusieurs reprises la parole à notre frère le Druide Bran Du...
    ---------------------------------------
    2/ http://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/archeologie/20151022.OBS8098/christian-goudineau-la-gaule-est-devenue-romaine-en-moins-de-quarante-ans.html
    Christian Goudineau : "La Gaule est devenue romaine en moins de quarante ans" 22-10-2015
    A l'occasion de la sortie du nouvel album d'Astérix Le Papyrus de César, nous vous proposons de relire l'entretien avec le professeur au Collège de France, initialement publié en septembre 2007 dans Sciences et Avenir.
    Christian Goudineau est professeur honoraire au Collège de France. Il a été titulaire de la chaire des Antiquités nationales. Il est l’auteur de très nombreux ouvrages, dont le passionnant Par Toutatis !, Que reste-t-il de la Gaule ? éd. du Seuil, 2002, ou Les Empereurs de Rome, éd. Errance, 2004. À l'occasion de la sortie du nouvel Astérix Le Papyrus de César, nous publions cet entretien qu'il avait accordé en 2007 à Sciences et Avenir. Propos recueillis par Bernadette Arnaud et Dominique Leglu.
    Sciences et Avenir : Comment les Gaules devinrent romaines ?
    Christian Goudineau : Si vous lisez certains livres et manuels scolaires, vous verrez qu’il continue d’y être écrit qu’il y a eu une "rupture" avec la conquête romaine. La Gaule était gauloise, Jules César est arrivé et la Gaule est devenue romaine. Or, depuis longtemps, je me bats pour montrer que ce n’est pas du tout comme ça que les choses se sont passées ! Je conteste l’idée de rupture. Si la romanisation a marché, c’est parce que le monde gaulois y était prêt. Il s’était déjà rapproché du monde méditerranéen, contrairement à ce qu’on nous raconte la plupart du temps. L’idée d’une Gaule farouche, résistante, sans lien avec les Romains qui surgiraient tout d’un coup avec à leur tête le vilain César, est totalement fausse.
    La Gaule, qu’est-ce que c’était, alors ?
    Il est vrai qu’en termes géographiques, c’est un peu compliqué. Les Romains appelaient Gallia ce que les Grecs appelaient Keltike, autrement dit un espace qui allait de l’Atlantique à la grande plaine hongroise. Y vivaient une série de peuples autonomes, indépendants ou liés entre eux par des alliances. Mais quand César est arrivé, il a procédé comme beaucoup de conquérants, tels Brazza ou Lyautey après lui, qui ont dit : ceci est le Congo, cela est le Niger, voici le Maroc… en plaçant des frontières coïncidant avec des montagnes ou des fleuves. César a fait s’arrêter la Gaule au Rhin à l’est, aux Pyrénées au sud… De son temps, les géographes grecs avouaient qu’ils n’y comprenaient plus rien, mais ils ne pouvaient pas le contredire.
    Dans cette Gaule "inventée" par César, combien y avait-il de peuples ?
    Environ une soixantaine. Le territoire de certains d’entre eux pouvait correspondre à l’équivalent d’un demi-département français, comme parfois à deux ou trois. Si aujourd’hui on parle d’Auvergne, c’est parce qu’il y avait les Arvernes. Si l’on dit Rennes, c’est à cause des Redones, Paris à cause des Parisii, etc. La plupart des noms actuels, soit de régions, soit de villes, remontent à cette époque. Laissons parler les toponymes.

    REPÈRES.
    58 avant J.-C. : arrivée de Jules César et de ses légions en Gaule.
    52 avant J.-C. : prise d’Alésia par César.
    52-51 avant J.-C. : César écrit les Commentaires sur la guerre des Gaules.
    27 avant J.-C.-milieu du 3e siècle : époque galloromaine (du moins d’un point de vue « théorique »).
    406 : les grandes invasions en Gaule débutent et s’étalent sur des décennies. Le déferlement des Vandales, Francs, Huns, Burgondes et autres Wisigoths disloquent définitivement l’Empire romain....

    Comment étayer l’idée qu’il n’y a pas eu de "rupture" lors de la conquête romaine ?
    A mon avis, trois raisons majeures ont fait bouger les théories : la compréhension du commerce du vin, grâce à l’archéologie sous-marine ; l’alignement de la monnaie, repéré par les numismates ; enfin, le mode de développement de l’agriculture.
    Que raconte l’archéologie sous-marine ?
    Le long de nos côtes, les archéologues ont découvert des épaves chargées d’amphores contenant du vin italien remontant aux années 150 ou 130 av. J.-C., c’est-à-dire un siècle avant la conquête césarienne. Puis, ces mêmes amphores ont été retrouvées sur des sites de Gaule intérieure, et l’on a compris qu’un trafic immense s’était établi entre l’Italie et la Gaule. Il consistait en exportation de vin du côté italien et, du côté gaulois, de métaux, de quelques produits agricoles, et surtout d’esclaves ! Certains grands peuples, tels les Eduens, Allobroges, Arvernes, etc., en contact avec la province de Transalpine, entretenaient des relations très fortes avec Rome et commençaient à entrer dans l’orbite méditerranéenne. Ces échanges, un siècle avant la conquête de César, qui n’ont cessé par la suite de se renforcer, devraient déjà complètement changer notre perception de la romanisation.
    Que se passe-t-il avec la monnaie ?
    Les numismates ont mis en lumière le phénomène du "denier gaulois". Aux alentours de 120 av. J.-C., certains peuples de la Gaule indépendante transforment leur monnayage. Ils passent d’un étalon-or à un étalon-argent et alignent leurs pièces sur le monnayage italien, leur "denier" correspondant exactement à un demi-denier romain. Ce n’est pas rien de mener à bien semblable transformation. Nous qui avons connu le passage à l’euro, nous savons que cela signifie une volonté politique forte, mais aussi des moyens techniques ainsi qu’une véritable entente. Ce système monétaire s’est établi dans tout le Midi ainsi que chez les peuples en contact avec la province de Transalpine, tels les Eduens, Allobroges, Arvernes, en particulier sur le grand axe du Rhône et de la Saône. Il permettait de "compter" sans que cela soit un casse-tête à chaque péage ou octroi, ou lors de n’importe quelle transaction.
    Qu’est-ce que l’archéologie aérienne a permis de découvrir ?
    Que la Gaule était couverte d’exploitations agricoles, et non d’une immense forêt. Et aussi que nombre d’entre elles ont adopté des plans et des pratiques manifestement inspirés d’Italie avant la conquête césarienne. Les fouilles d’archéologie préventive lors de la construction de routes ou de lignes de TGV nous ont mis le nez là-dessus. Nous avons retrouvé des entraves d’esclaves… à la romaine, un étalon de longueur romain qui remontait à trente ou quarante ans avant la conquête lors d’une très grande fouille de sauvetage sous le parking de l’hôtel de ville de Besançon. On se trouvait alors chez les Séquanes, un peuple gaulois indépendant. Les ossements animaux, notamment de boeufs, mis au jour lors des fouilles de certaines fermes, voire de maisons de ville, ont montré qu’il s’agissait d’espèces non pas gauloises (le boeuf gaulois était petit) mais venant d’Italie, où les boeufs étaient beaucoup plus grands. J’en suis à me demander s’il n’y a pas eu une sorte de précolonisation ! Avant l’arrivée de César, n’y aurait-il pas eu en Gaule intérieure des colons italiens ayant acheté des terrains et se retrouvant là, au milieu des peuples gaulois ? D’ailleurs, si l’on relit la Guerre des Gaules de César ou l’historien Dion Cassius (155-235), on voit que certains passages laissent supposer une présence étrangère chez ces peuples gaulois que l’on a prétendus tellement accrochés à leur indépendance. On peut même imaginer que des enfants de grands chefs gaulois sont allés étudier à Rome. L’archéologie ne pourra jamais en apporter la preuve, mais cela ne m’étonnerait pas.
    Comment cette romanisation s’est-elle passée ?
    Mon opinion est très simple : c’est par l’aristocratie que la romanisation a eu lieu et a réussi. Et elle a eu lieu très vite, en trente ou quarante ans. Il y avait de vieilles alliances entre les aristocrates gaulois et le Sénat ou les magistrats romains. A ses côtés, César a eu les chefs des peuples les plus importants et il a procédé un peu comme les Anglais en Inde. Les enfants de l’aristocratie sont partis étudier à Rome, et une fois revenus, sont devenus magistrats dans une structure désormais romaine. Pour s’élever dans la société, il leur fallait faire allégeance à l’empereur. Pour devenir citoyens romains, ce qui représentait le prestige absolu, il leur fallait se montrer fidèles. Et c’est ce genre de mécanisme qui a entraîné la romanisation de la Gaule.
    Cette aristocratie représente quel pourcentage de la population ?
    On n’en sait rien. Il est déjà très difficile de savoir combien la Gaule avait d’habitants. Grâce à l’archéologie aérienne, qui a montré un véritable semis d’exploitations agricoles, je pense qu’il faut plutôt imaginer un territoire bien mis en valeur et densément peuplé, peut-être de 8 à 10 millions d’habitants. Quant à la part occupée par l’aristocratie, il faut imaginer quelques oligarques, comme au 16e ou 17e siècle. Je vous donne l’exemple de Saintes, où se trouve un grand arc élevé en l’honneur de Tibère et de ses fils, et que l’on appelle l’arc de Germanicus. Nous possédons l’état civil et la généalogie de celui à qui on le doit. On voit que son arrière-grand-père a un nom tout à fait gaulois, que son grand-père, qui vit à l’époque de César, devient citoyen romain, mais garde son nom gaulois. Et puis, brusquement, son père adopte un nom romain, Caius Julius Otuaneunus, etc. On peut se dire qu’en vingt-cinq ou trente ans, l’aristocratie parle latin, les écoles l’enseignent ainsi que le grec. Voilà les phénomènes déclencheurs de la romanisation.
    Et à côté des aristocrates, à l’époque de l’indépendance, il y a le peuple ?
    Oui, il y a le peuple, dont César lui-même dit qu’il s’agit quasiment d’esclaves (qu’ils soient artisans ou paysans). Ce, à l’instar de certains pays du tiers monde aujourd’hui. L’aristocratie tient le commerce. Peut-être y a-t-il une classe intermédiaire de guerriers d’un certain rang, qui forment la garde rapprochée des aristocrates. Des aristocrates qui passent leur temps à se faire la guerre.
    Pourquoi ces guerres ?
    Il s’agit probablement d’un phénomène lié à l’esclavagisme. La Gaule étant un gros fournisseur d’esclaves, il faut se les procurer. D’abord sont envoyés les criminels, puis les prisonniers. Ensuite, on fait des razzias chez le peuple voisin… Cette matière première rapportait beaucoup. Si vous lisez Suétone, vous voyez que tous ceux qui se révoltent avec Spartacus ont des noms celtes. L’esclavage était au coeur du fonctionnement de la société gauloise.
    Finalement, qu’a apporté la romanisation ?
    La cité (civitas), qui se définit d’abord par un chef-lieu organisé à la romaine. Selon la loi, les aristocrates désireux d’exercer des responsabilités sont obligés d’avoir une maison "en ville". Ensuite, elle a fait du "monument à la romaine" ce que l’aristocrate est censé apporter au peuple pour être bien vu et élu. Alors qu’il donnait auparavant des banquets et distribuait de l’argent, il construit des théâtres, des amphithéâtres, des temples. Cela dans des matériaux comme la pierre ou la brique, et non plus en bois périssable… Reste que si vous étiez femme de paysan dans la Gaule profonde, votre mode de vie n’a pas dû beaucoup changer. Ce qu’il faut comprendre, c’est que Rome n’a jamais cherché à tuer les particularismes. Prenons l’exemple de la religion. Du moment que les cultes officiels de Rome et de l’empereur étaient respectés, les Gaulois pouvaient conserver leurs dieux bizarres. Une sorte de syncrétisme s’est mis en place. La seule chose que Rome ait supprimée, semble-t-il, c’est le druidisme, mais il ne semble pas qu’il en était resté grand-chose à l’époque de César.
    Qu’est-ce qui fait le Gallo-Romain ?
    Le Gallo-Romain est une invention du XIXe siècle, c’est du nationalisme pur ! On a voulu faire revenir "notre" fonds gaulois, alors que la Gaule était devenue romaine. En ce moment, que faisons-nous, si ce n’est parler en latin ? Nous ne parlons pas gaulois. Nous sommes des Romains. L’essentiel, selon moi, c’est la langue. C’est elle qui nous structure.
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    ---------------------------------
    3/ http://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/archeologie/20160323.OBS7016/des-gaulois-enterres-en-grande-bretagne.html 24-03-2016
    150 squelettes de l’Age du Fer ont été exhumés près du village de Pocklington, à l’est du comté du Yorkshire, au nord de l’Angleterre.
    Ensevelis depuis 2500 ans avec, à leur côté, des pointes de lance et des épées, 150 squelettes particulièrement bien conservés ont été mis au jour dans une importante nécropole de Pocklington datant du second Age du Fer (425 à 25 avant notre ère), dit La Tène. Il s’agirait de la plus importante découverte jamais réalisée en Angleterre concernant cette période. L’une des 75 tombes contenait même l’unique bouclier de cette période jamais retrouvé en Grande-Bretagne. A en juger par les rites d’inhumation observés par les archéologues, ces dépouilles pourraient avoir appartenu à des populations dites ''de la culture d’Arras'', terme créé en 1940 par le célèbre archéologue australien Gordon Childe (1892-1957) pour baptiser ces groupes aux coutumes funéraires indéniablement proches de celles de peuples celtes du nord de la Gaule. Les poteries et autres perles de verre et d’ambres retrouvées attesteraient également de cette origine.
    La découverte, réalisée à l’occasion d’aménagements immobiliers, a motivé l’intervention des archéologues du Map Archaeological Practice dont le siège est à Malton (Yorkshire). Ils espèrent ainsi compléter l’histoire mal connue du peuplement ancien de la Grande-Bretagne, en tenant à déterminer notamment, par des analyses génétiques, si ces vestiges appartenaient à des populations récemment immigrées sur le continent ou déjà installées sur place. "Ces vestiges matériels sont identiques à ceux retrouvés en Champagne et dans le bassin parisien à la même époque, à l’instar des tombes à char et des épées dégagées en 2003 à Roissy", explique Laurent Olivier conservateur du département des âges du Fer au Musée des Antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye, près de Paris.
    Les liens entre les populations gauloises du nord de la France et celles de l’Angleterre sont effet attestés très tôt. "Dans des textes de César, les rapports entre certains peuples du continent et les îles britanniques étaient clairement établis. Des traditions rapportent même qu’entre le Ve et le IIIe siècle avant notre ère, des groupes originaires de la Gaule Belgique, c’est-à-dire la région située au nord de la Marne, de la Champagne actuelle jusqu’au Rhin, avaient peuplé l’Angleterre", précise l’archéologue qui rappelle que cette période de l’âge du Fer a été très marquée par de grands mouvements de populations. Dans l’Antiquité, Ptolémée, dans son ouvrage Géographie présentant l’ensemble des connaissances géographiques du monde gréco-romain, donnait même le nom de Parisii aux habitants qui peuplaient alors la Gaule Belgique et les Ardennes. L'exhumation de ce cimetière devrait conduire à la plus grande étude sur des groupes de l’âge du fer jamais menée en Grande-Bretagne.
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    Message par Artio's Mer 30 Mar 2016, 18:27

    VOici les liens
    http://www.arte.tv/guide/fr/043485-004-A/douces-france-s?autoplay=1
    avec un petit passage de Myrdhinn, entre autres.
    http://www.arte.tv/guide/fr/050120-001-A/histoire-s-made-in-france-1-4?autoplay=1
    avec un gros passage de Brandu, entre autres.
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    Message par Voselos Ven 01 Avr 2016, 23:02

    Merci du partage. ...toujours très intéressant. ..
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    Message par Uranca ammaca Ven 01 Avr 2016, 23:56

    Merci pour ce partage.

    Concernant l'article de Christian Goudineau, je me pose néanmoins naïvement une question :

    - si la romanisation a eu lieu de manière aussi naturelle et préalable à l'arrivée de César que les différents éléments présentés semblent le démontrer, quelle raison pouvait-il bien y avoir à entreprendre une campagne comme la guerre des Gaules dans ce cas ? Quel était l'utilité de "conquérir" un territoire qui était déjà aussi largement "conquis" sur le plan économique et culturel ?
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    Message par Artio's Sam 02 Avr 2016, 16:01

    Uranca ammaca a écrit:Merci pour ce partage.

    Concernant l'article de Christian Goudineau, je me pose néanmoins naïvement une question :

    - si la romanisation a eu lieu de manière aussi naturelle et préalable à l'arrivée de César que les différents éléments présentés semblent le démontrer, quelle raison pouvait-il bien y avoir à entreprendre une campagne comme la guerre des Gaules dans ce cas ? Quel était l'utilité de "conquérir" un territoire qui était déjà aussi largement "conquis" sur le plan économique et culturel ?

    A mon avis, ça ne devait pas suffire aux ambitions de César car ses objectifs étaient politique, économiques et religieux.
    L'influence que la Gaule avait sur Rome allait donner lieu tôt ou tard à un engouement socio-culturel. De plus, les ressources aurifères et agricoles ont entretenus les légions pendant des générations. Tout ce potentiel de savoir-faire allait profiter à l'expansion de l'empire, en raison de la familiarité latino-gauloise. La Gaule vaincue, elle servirait d'arrière-base à un projet encore plus ambitieux : étendre l'empire à toute l'Europe.

    Que dire encore des résultats de la guerre, sinon une main-d'œuvre bon marché des esclaves, et une capacité de mobilité et de férocité qu'avaient les légionnaires gaulois, déjà connu sur tout le bassin méditerranéen comme des mercenaires très efficaces. Cette particularité ajoutée de la discipline et la technologie romaine allait donner des guerriers imbattables, capables de résister à toute invasion barbare. Leurs cousins francs, au contact des romains, surent tirer également profit de ce syncrétisme guerrier et religieux.

    NB : Les romains ne surent jamais conquérir la Gaule sans l'esprit corrompu qui existait alors dans leurs rangs, et sans tenir compte de leurs querelles claniques.

    Tu n'oublies pas de te présenter, Uranca ?
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    Message par Catugnatos Jeu 21 Avr 2016, 10:43

    La découverte de la nécropole celtique dans l'est du Yorkshire pourra peut être expliquer une migration des Parisi qui ne sont pas considérés par les historiens comme étant des Belges.
    Il semblent très liés aux Senons vers -400 les premiers auraient migré en s'instalant dans la région du nord-est de l'actuelle Angleterre et les seconds en Italie.
    Les Belges seraient arrivés 150 ans après en Grande-Bretagne.

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